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Titre Une construction sociale de l'utilité publique : Associations et fondations devant le Conseil d'État (1870-1914)
Auteur Chloé Gaboriaux
Mir@bel Revue Genèses
Numéro no 109, 2017/4 Philanthropies et prestige d'État en France
Rubrique / Thématique
Dossier : Philanthropies et prestige d'État en France, XIXe–XXe siècles
Page 57-79
Résumé Cet article envisage le rapport entre l'État et la philanthropie à travers la procédure de reconnaissance d'utilité publique des associations et fondations telle qu'elle est pratiquée au début de la Troisième République. Plus précisément, il s'interroge sur la façon dont les membres du Conseil d'État, que le gouvernement doit consulter en la matière, jugent de la recevabilité des demandes qui leur sont soumises. Il montre qu'au-delà des critères juridiques, malléables, ces grands serviteurs de l'État s'appuient sur leur connaissance des œuvres, partielle et partiale puisque limitée à la « nébuleuse réformatrice » dont ils font partie.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This article portrays relations between the State and philanthropy through the procedure for the recognition of public utility of associations and foundations in the early Third Republic. More specifically, it explores how members of the Conseil d'État, which the government had to consult on the matter, judged the admissibility of the submitted requests. It demonstrates that in addition to malleable legal criteria, these great servants of the State also relied on their knowledge of their works, knowledge that was both incomplete and biased because it was limited to the “amorphous reformist network” to which they themselves also belonged.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GEN_109_0057