Titre | La Banque mondiale et les pays du Golfe : trajectoires du développement (1964-1980) | |
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Auteur | Yasmina Aziki | |
Revue | Relations internationales | |
Numéro | no 172, novembre-décembre 2017 Le Moyen-Orient dans les relations internationales – II | |
Page | 51-66 | |
Résumé |
La hausse des prix du pétrole d'octobre 1973 et l'embargo décidé par certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont révélé l'ampleur de l'interdépendance en matière énergétique de ces États en développement et des pays industrialisés. Forts de leurs pétrodollars, les pays du golfe Arabique ont dès lors émergé comme de véritables acteurs dans la région qui font entendre leur voix sur la scène internationale. Ils entendent rééquilibrer les échanges économiques mais également leurs relations politiques avec les pays du Nord. Conscients du poids que leur confèrent leurs richesses, certains pays du golfe Arabique, l'Arabie saoudite, le Koweït et les Émirats arabes unis vont progressivement entrer dans le jeu de la coopération internationale dans laquelle la Banque mondiale (BIRD) leur servira de porte d'entrée. Pour Robert McNamara, président du groupe Banque mondiale, c'était une aubaine lui permettant de financer ses ambitieux projets de développement et de compenser la baisse du financement en provenance des pays les plus riches. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The embargo in October 1973 and the ensuing price hike for crude oil decreed by OPEC members shed light on the level of interdependence that existed already between industrialized countries and oil-exporting developing countries. Strengthened by the inflow of petrodollars, the Arabic (i.e. Persian) Gulf countries have since become major regional actors and a voice in international affairs, intent on transforming the economic balance and the political relations between the developing countries and the North. Aware of the influence bestowed upon them by their riches, certain countries of the Gulf, here Saudi-Arabia, Kuwait and the United Arab Emirates, have since entered the arena of international cooperation with the help of the World Bank. For Robert McNamara, President of the World Bank group, their engagement was a windfall, as it promised to help him finance the bank's ambitious development projects just at a time when Northern countries' contributions fell short of expectations. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RI_172_0051 |