Titre | Participatory eco-development in question: | |
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Auteur | Lucie Dejouhanet | |
Revue | Revue de Géographie Alpine | |
Numéro | vol. 98, no 1, 2010 Parcs nationaux de montagne et construction territoriale des processus participatifs | |
Résumé |
Si les politiques forestières indiennes ont évolué d'un paradigme directif à un paradigme participatif, les aires protégées sont encore gérées par des textes de loi qui privilégient la séparation entre activités humaines et espaces à protéger. L'écodéveloppement, soutenu par la Banque Mondiale, se voulait un moyen de favoriser des activités alternatives à l'exploitation des ressources et de faire participer les populations à la protection de leur environnement. Lancé en 2001 dans la réserve naturelle de Parambikulam au Kérala, ses résultats quelques années après sont peu concluants. Alors qu'un rapport de 2003 accuse le délitement social des populations concernées, cet article insiste davantage sur l'inadaptation des projets des comités d'écodéveloppement au contexte des villages ; le cliché essentialiste attaché aux populations adivasi constitue une vision a-historique qui ne permet pas de penser le développement aujourd'hui. L'écodéveloppement, s'il veut atteindre ses objectifs, doit permettre une réelle négociation entre acteurs des aires protégées et proposer des compromis réalistes entre limitation des activités et survie des populations. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
While Indian forest policies have evolved from a directive paradigm to a participative one, protected areas are still managed by legislative acts, which advocate a clear separation between human activities and areas to be protected. Eco-development financed by the World Bank was planned as a tool for developing alternative activities to resource exploitation and for involving local populations in environment protection through participation. Started in 2001 in the Wildlife Sanctuary of Parambikulam in Kerala, its results few years after are rather inconclusive. While a report in 2003 was accusing the social disintegration of concerned people, I am more stressing on the inappropriateness of EDC to villages' context. The essentialist cliché attached to adivasi people is an a-historical viewpoint, which does not allow thinking local development today. Eco-development, for reaching its goals, has to permit a real negotiation between protected area actors and to propose realistic compromises between restraining activities and allowing population survival. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/rga/1146 |