Titre | La pagode : lieu de mémoire d'un boudhisme vietnamien transnational en France | |
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Auteur | Jérôme Gidoin | |
Revue | Carnets de géographes | |
Numéro | no 6, 2013 Géographie des faits religieux | |
Rubrique / Thématique | Carnets de recherches |
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Résumé |
Le bouddhisme vietnamien s'est implanté durablement en France à partir du milieu des années 70 avec l'arrivée massive des Vietnamiens fuyant le régime communiste. C'est un phénomène que l'on retrouve dans tous les grands pays d'accueil des réfugiés vietnamiens comme les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, la Suisse. Ce bouddhisme de l'exil s'organise en réseaux associatifs déployés à l'échelle mondiale, de telle sorte que l'on peut parler d'une transnationalisation du bouddhisme vietnamien. En terre d'exil, les pagodes vietnamiennes doivent cependant s'appuyer sur d'autres ressources symboliques que le simple sentiment d'appartenance au bouddhisme, non exclusif chez les Vietnamiens. Via la pratique des hommages aux défunts, elles prennent en charge notamment les dimensions mémorielle, culturelle, religieuse et identitaire des exilés. Sous la forme d'une « ethno-religion », ce bouddhisme qui prend le relais d'anciennes structures sociales comme la famille ou les associations culturelles, parvient à fédérer une communauté vietnamienne transnationale tout en favorisant des réinterprétations de l'identité vietnamienne. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Vietnamese Buddhism's well-settled roots in France date back to the mid seventies, when Vietnamese refugees fled the communist regime in massive numbers. The same phenomenon can be observed in every other large host country that has opened its borders to Vietnamese refugees, such as the United States, Canada, Australia and Switzerland. This Buddhism of the exiled is organized around associative networks that are deployed worldwide, giving rise to what could be called a transnationalization of Vietnamese Buddhism. In countries of exile, however, Vietnamese Pagodas must rely on symbolic resources, in addition to the simple feeling of belonging to Buddhism, which is non-exclusive for the Vietnamese. Through the practice of tributes to the dead, Pagodas provide a forum for the memorial, cultural, religious and identity dimensions of the Exiled. In the form of an “ethno-religion”, this Buddhism takes on the role formerly filled by social structures such as the family or cultural associations, and is able to federate a transnational Vietnamese community while fostering reinterpretations of Vietnamese identity. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/cdg/837 |