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Titre Maitriser les rythmes quotidiens : nouvelle revendication du droit à la ville ?
Auteur Jean Grosbellet
Mir@bel Revue Carnets de géographes
Numéro no 8, 2015 Géographie(s) de la lenteur
Rubrique / Thématique
Carnets de recherches
Résumé « Ralentir », « prendre son temps », « avoir plus de temps », sont autant de souhaits exprimés quasi-unanimement lors d'une enquête sociologique menée auprès de dix-huit personnes qui vivent et/ou travaillent dans la métropole bordelaise. Pourtant, en spatialisant et en observant les parcours quotidiens de chaque individu, il existe de nombreux temps et espaces ralentisseurs qui viennent rythmer leur journée. Les temps de transport, d'attente, les gares ou lieux multimodaux, les zones commerciales ou d'activités, ne semblent toutefois pas être vécus de la même manière par les personnes interrogées. Certains aimeraient accélérer et ne pas subir cette lenteur à cet endroit et/ou à ce moment de la journée. D'autres choisissent au contraire de profiter de cet espace-temps comme d'un lieu de synchronisation et d'équilibre dans leur parcours quotidien. L'aménagement de ces espaces et temps ralentisseurs semble alors représenter un enjeu majeur dans la maîtrise individuelle de son temps et dans la revendication plurielle du droit à la ville.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais To « slow down », « take time », « have more time ». Here are some of the wishes expressed by almost all of the twenty people, leaving and/or working in the city of Bordeaux, that have been interviewed through a sociological investigation. However, by spatializing and observing the daily journey of each individual, it occurred that numerous times and slowing down spaces do exist, punctuating their day. Transport and waiting times, railway stations or multimodal places, commercial or working areas, do not appear to be experienced the same way by respondents. Some would like to accelerate in order not to suffer from this slowness in that place and / or at that time of the day. Others choose instead to take advantage of this space-time as a place of synchronization and balance in their daily journey. The planning of these slowing down spaces and times then appears to be a major issue in the individual control of one's time and in the plural claim of a right to the city.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/cdg/295