Titre | Lenteur et immobilité, un potentiel pour les personnes agées pauvres de Recife (Bresil) ? | |
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Auteur | Pamela Quiroga | |
Revue | Carnets de géographes | |
Numéro | no 8, 2015 Géographie(s) de la lenteur | |
Rubrique / Thématique | Carnets de recherches |
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Résumé |
De nombreuses études qui se penchent sur les mobilités quotidiennes postulent que l'inclusion socio-spatiale des individus dépendrait de leur capacité à se rendre mobile sur le territoire. Si les mobilités et les vitesses ont ainsi été longtemps valorisées, leurs limites tendent aujourd'hui à faire l'objet des travaux plus récents qui remettent en question leurs effets positifs sur les individus et l'espace. Cet article propose ainsi d'observer les pratiques de mobilité réduite des personnes âgées pauvres de la ville de Recife, principalement caractérisées par de faibles vitesses à travers les déplacements pédestres, qui ne sont pas uniquement le résultat d'un cumul de contraintes vécues au quotidien mais qui reflètent souvent une réelle volonté de réduire les déplacements contraignants. Pouvoir rester dans le logement ou dans le quartier de résidence représente souvent pour les personnes âgées un moyen de maintenir ou d'améliorer leur qualité de vie. Les formes « d'immobilité » observées révèlent ainsi des inégalités entre individus lorsque ceux-ci ne disposent pas des mêmes ressources pour réduire leurs mobilités quotidiennes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Several studies concerned with daily mobilities in the city postulate that the socio-spatial inclusion of inhabitants depends on the ability of individuals to make themselves mobile in the territory and on their access to different means of transport. While mobilities and speeds have long been valued, some recent research expose their limits today and tend to challenge their positive effects on individuals and space. This article proposes and observes reduced mobilities of elderly poor of the city of Recife, characterized by low speed through trips on foot, which are not the only result of a combination of constraints but often reflect a genuine desire to reduce constraining movements. To stay in the house or in the neighborhood is often a way, to the elderly people, to maintain or improve their quality of life. The forms of "immobility" observed reveal inequalities between individuals when they do not have the same resources to reduce their daily mobilities. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/cdg/297 |