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Titre Paris ou Weimar ? Les premiers dilemmes des écrivains et intellectuels hongrois dans la construction de leur culture de guerre pendant la Première Guerre mondiale = Paris or Weimar ? Hungarian writers' and intellectuals' early dilemmas in the construction of their culture de guerre during WWI
Auteur Eszter Balazs
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro Vol.88, n°4, 2017 1914, l'Autriche-Hongrie entre en guerre. Récits de soldats et de civils
Rubrique / Thématique
1914, l'Autriche-Hongrie entre en guerre. Récits de soldats et de civils. Etienne Boisserie et Catherine Horel [Dirs.]
 Articles
Page 757-782
Résumé Dans « Paris ou Weimar », un essai fameux publié fin août 1914 dans la revue Nyugat, Béla Balázs rompait avec Paris et la francophilie de sa génération. Il n'était pas le seul à le faire : dans les journaux littéraires connus pour leur orientation française comme A Hét ou Nyugat, ou bien dans le quotidien Világ, les auteurs lui emboîtèrent le pas unanimement. Cependant une analyse plus fine de ces journaux partisans de l'autonomie littéraire avant l'éclatement de la guerre laisse apercevoir des opinions plus nuancées : celles qui témoignent, par exemple, d'un amour déçu ou d'un regret profond. Chez les écrivains conservateurs ou catholiques, le rejet de la France s'articulait différemment. S'appuyant sur des revues littéraires, quelques quotidiens et des correspondances et journaux intimes, l'article dégage ainsi les positions intellectuelles implicitement présentes dans ce discours de rupture complexe, et les spécificités de la francophilie rejetée pendant ces premières années de mobilisation.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In his famous “Paris or Weimar”, Béla Balázs broke off with Paris and the francophilie of his generation. He was not the only one to do it : in the literary journals known for their French orientation as A Hét or Nyugat, or in the daily Világ, authors unanimously announced this rupture with France. However, a more detailed analysis of these journals reveals more nuanced opinions, reflecting « disappointed love » or deep regret. Among conservative or Catholic writers, rejection of France was differently articulated at the beginning of WWI : the former generally kept a low-profile while the latter aroused in a violent Francophobia. Based on literary journals, a few dailies and correspondences and diaries, the article thus reveals the intellectual positions implicitly present in this discourse of complex rupture, and the specificities of the Francophilia rejected during these first years of mobilization.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/res/1376