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Titre Thomas Russell Jones : « j'étais un officier noir dans l'armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale » : (Entretien avec Claude Collin)
Auteur Claude Collin
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 204, 2001/4
Page 141-148
Résumé Thomas Russell Jones : « j'étais un officier noir dans l'armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale » Thomas Russell Jones était un officier noir dans l'armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale. Avant la guerre, après des études de droit, il avait été membre d'une organisation progressiste, le Youth congress, qui s'était notamment solidarisée avec les Républicains espagnols. Thomas Russell Jones raconte, dans cet entretien, le racisme régnant dans l'armée américaine, la suspicion envers ceux qui avaient des engagements politiques à gauche, les difficultés qui furent les siennes pour accéder au grade de lieutenant. Il évoque le handicap que constituait cette ségrégation sur le plan de l'efficacité militaire, mais reconnaît que c'est dans l'armée que la ségrégation a commencé à reculer. Il note aussi le bonheur que ce fut pour lui d'être accueilli dans les familles françaises où il séjourna en 1944-1945 « comme un être humain à part entière ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Thomas Russell Jones : « j'étais un officier noir dans l'armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale » Thomas Russell Jones was a black officer in the American Army during the Second World War. Before the war, he had studied law and then became very much involved in a liberal organisation called « the Youth congress » which was more particularly backing the Spanish Republicans. During the interview, Thomas Russell Jones tells us of the racism that was paramount in the American Army at the time, of the suspicions its left politically involved members aroused, of the obstacles he had to overcome to accede to the grade of lieutenant. He recalls the handicap generated by the segregation as far as military efficiency was concerned, but he acknowledges the fact that it was within the Army that segregation started to recede. He also notes how deeply happy he felt in 1944-1945 when he was welcomed by French families who treated him like « an ordinary human being ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_204_0141