Titre | Le commissariat à la lutte contre le chômage en zone sud | |
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Auteur | Marie-Antoinette Maux-Robert | |
Revue | Guerres mondiales et conflits contemporains | |
Numéro | no 206, 2002/2 Guerre de rue, guerre dans la rue | |
Page | 121-146 | |
Résumé |
Le commissariat à la lutte contre le chômage en zone sud. Au retour d'une périlleuse mission dans la Chine en guerre contre les Japonais, l'ingénieur des Ponts et Chaussées coloniaux, Henri Maux, débarque en France en août 1939. Mobilisé sur la Ligne Maginot puis dans le réduit breton, il se met, en août 1940, aux ordres de son ministère, à Vichy. Le ministre du Travail le charge de créer un Commissariat à la lutte contre le chômage pour la zone sud. À ce poste social, il peut mener son entreprise à son idée et avec les hommes de son choix. Parvenu à mettre sur pied un service original, efficace et généreux, il s'efforce de secourir les chômeurs français, ainsi que nombre d'exclus et d'étrangers. Pendant deux ans, il va livrer d'opiniâtres combats pour faire reconnaître à ses protégés, le droit au travail et un statut égal pour tous. Fin 1942, son service devient très suspect aux yeux du gouvernement et disparaît dans la tempête du STO. Maux donne sa démission et choisit, à Paris, une position de retrait volontaire, d'où il continue à participer à la Résistance. Il est l'un des seuls hauts fonctionnaires à avoir refusé le serment au maréchal Pétain. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Le commissariat à la lutte contre le chômage en zone sud On his return from a dangerous mission to China (then at war with the Japanese), Henri Maux, an engineer with the French Department of Bridges and Highways, landed in France in August 1939. Mobilized on the Maginot Line, then assigned to the Brittany redoubt, he placed himself, in August 1940, at the service of his Ministry in Vichy. The Ministry of Labour instructed him to set up an employment office in the Free Zone. In this post he was free to follow his bent and employ the men of his choice. Having built an inventive, efficient and generous department, he strove to help the French unemployed as well as many minority groups and foreigners. For two years he fought stubbornly to win for his protégés the right to work and a statute of equality for all. At the end of 1942, his organization became suspect in the eyes of the Government and it disappeared in the turmoil of the Forced Labour programme (STO). Maux resigned and chose to live a life of retirement in Paris, where he continued to work for the Resistance. He was one of the very few high officials to refuse the oath of allegiance to Marshal Pétain. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_206_0121 |