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Titre Les italiens dans la M.O.I et les FTP-MOI à Lyon et Grenoble
Auteur Claude Collin
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 218, 2005/2 Seconde Guerre mondiale : réactions et résistances
Page 67-83
Résumé Les italiens dans la M.O.I et les FTP-MOI à Lyon et Grenoble. En dépit d'une présence importante en Rhône-Alpes à la veille de la guerre, les Italiens ne sont pratiquement pas organisés, dans cette région, par la moi (Main-d'œuvre immigrée), cette structure mise en place par le Parti communiste français pour regrouper les communistes étrangers présents sur le sol national. Déjà intégrés à la société française, beaucoup militent au parti français, d'autres sont directement structurés par le Parti communiste italien, dont la direction est réfugiée en France. Cela explique que, à l'origine, l'organisation militaire des ftp-moi (Francs-tireurs et partisans de la Main-d'œuvre immigrée) soit essentiellement composée de combattants issus de la section juive de la moi, originaires pour la plupart de la région parisienne et réfugiés à Lyon ou Grenoble. Cela dit, les Italiens, présents – certes en petit nombre – dès le départ, vont grossir leurs effectifs au fil des mois et constitueront à la Libération entre 20 et 30 % – selon les lieux – des combattants de l'interrégion Rhône alpine des ftp-moi.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Les italiens dans la M.O.I et les FTP-MOI à Lyon et Grenoble
In spite of the great number of Italians present in Rhône-Alpes just before the outbreak of the Second World War, their organisation by the MOI (Main-d'œuvre immigrée), the structure set up by the French communist party to enable foreign communist in France to work together, barely existed in the region. Already integrated into the French society, many of them were active members of the French communist party, others received their instructions directly from leading members of the Italian communist party who had taken refuge in France. This fact explains why, at the very beginning, the military organisation of the FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la Main-d'œuvre immigrée) was mainly composed of fighters from the Jewish section of the MOI, those from the Paris aera who had taked refuge in Lyon or Grenoble. This being said, some Italians – admittedly only a few took part from the start and, as the months passed, their number increased until it reached at the Liberation 20 % or even 40 % – depending on the place – of the total of the FTP-MOI fighters in the Rhône-Alpes region.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_218_0067