Contenu de l'article

Titre Le Canada, les canadiens et la guerre d'Indochine : quelques intérêts communs ?
Auteur Magali Deleuze
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 223, 2006/3 Le Canada, la France et le monde
Page 17-29
Résumé Le Canada, les canadiens et la guerre d'Indochine : quelques intérêts communs ?La naissance de la politique étrangère canadienne dans l'après-Seconde Guerre mondiale arrive à point pour relancer l'intérêt des Canadiens pour la France dans les années 1950. Les soubresauts coloniaux de la IVe République inquiètent le Canada et la guerre d'Indochine constitue le premier conflit de l'après-guerre dans lequel la nouvelle équipe du ministère des Affaires étrangères canadien fera son apprentissage diplomatique. Le Canada rebâtit alors les bases de ses relations avec la France qui constituent un mélange de non-indifférence et de non-ingérence. La reconnaissance des nouveaux États associés d'Indochine, l'aide matérielle militaire à la France et le soutien de l'opinion publique canadienne à la lutte au communisme sont au cœur de la nouvelle politique franco-canadienne. Cette politique est cependant à double tranchant : d'une part, prétendre jouer le rôle d'une nouvelle moyenne puissance, mais, d'autre part, mettre les pieds dans le dangereux piège indochinois.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Le Canada, les canadiens et la guerre d'Indochine : quelques intérêts communs ?
The birth of Canadian foreign policy after the Second World War seemed to be the perfect moment for Canada in the 1950s to rekindle its interest in France. The colonial problems of the French Fourth Republic were a worry to Canada, and the First Indochina War provided the new Canadian External Affairs team with its first opportunity to involve itself in diplomacy. Canada was able to rebuild its relations with France upon a combination of two policies : « non-indifference » and « non-interference ». The basis for this foreign policy was Canada's recognition of the new Associated States of Indochina, its support of French military operations in South East Asia through the Mutual Aid Programme, and the help of a Canadian public that supported the fight against communism. However, this policy was a double-edged sword. On the one hand, Canada wanted to project itself as a new middle-sized power without great power responsibilities, and, on the other hand, the nation's leaders wanted to avoid any entanglements in Indochina.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_223_0017