Contenu de l'article

Titre Fräulein Doktor Elsbeth Schragmüller
Auteur Marianne Walle
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 232, 2008/4 Renseignement et espionnage en 1914-1918
Page 47-58
Résumé Fräulein Doktor Elsbeth SchragmüllerElsbeth Schragmüller – docteur en sciences politiques – n'était pas une espionne ; elle était formatrice d'espionnes à l'école d'espionnage d'Anvers, réservée à l'élite des agents, et responsable du Service des renseignements « France » pendant toute la durée de la guerre. Elle a, entre autres, formé Mata-Hari, l'agent H 21. Le commandant Walter Nicolai, chef du département IIIb (services secrets) en Belgique, fut impressionné par « sa haute conception du devoir dans la pure tradition militaire allemande et son sens des responsabilités ». Comme Elsbeth Schragmüller a brouillé les pistes sur sa vie, les histoires les plus fantaisistes ont circulé sur son compte parmi les militaires et les civils alliés. Symboles d'une sensualité insatiable, les fausses « Mademoiselle Docteur » furent légion jusque sous le IIIe Reich.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Fräulein Doktor Elsbeth Schragmüller
Elsbeth Schragmüller – doctor of political science – never was a spy, she only formed especially female spies in the school of Antwerpen, destined to the elite of agents. She was responsible of the Intelligence Corps « France » during the whole war. She formed for one Mata-Hari, agent H 21. Major Walter Nicolai, commanding officer of German Secret Service in Belgium was impressed by « her high notion of duty in authentic tradition of German militarism, her sense of responsibility ». Because « Lady Doctor » embroiled the trails about her life, the most fanciful and fantastic stories circulated about her among Allied officers and soldiers. As symbols of an insatiable sensuality, the false « Lady Doctors » proliferated until under the Third Reich.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_232_0047