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Titre Les prisonniers de guerre français en Bulgarie (1915-1918)
Auteur Gueorgui Peev
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 254, 2014/2 Prisonniers de la Grande Guerre : victimes ou instruments au service des États belligérants – II
Rubrique / Thématique
Dossier  : Prisonniers de la Grande Guerre  : victimes ou instruments au service des États belligérants – II
Page 55-70
Résumé Le nombre total de prisonniers de guerre de l'Entente en Bulgarie (1915-1918) est assez élevé : quelque 40 000 hommes parmi lesquels 2 000 Français. Cependant le problème intéresse peu les historiens bulgares. Dans les documents officiels, les Français sont toujours réunis avec les Anglais sous le sigle « les Anglo-Français ». La Légation des Pays-Bas, chargée des intérêts de la France, ainsi que les représentations diplomatiques d'Espagne et de Suisse à Sofia, veille à l'observation des conventions de La Haye, surtout concernant les prisonniers français (les Britanniques sont à la charge des États-Unis). Les conditions de vie des prisonniers occidentaux (rejoints plus tard par les Italiens) sont bien meilleures que celles des Russes, des Roumains et surtout des Serbes dont la situation dans les camps est très mauvaise : c'est ce qu'ont constaté les représentants de la Croix-Rouge qui ont inspecté les camps et soulignent que les Français sont parmi les mieux traités.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The issue of prisoners of war of the « Entente » in Bulgaria (1915-1918) remains far removed from the interest of Bulgarian historians. Their total number is high : some 40,000 men, including 2,000 French. In official documents the French and British prisoners have always been considered as a group, and the term most often used is “Anglo-French”. The living conditions of prisoners from Western European countries (the Italians later became part of this group) were far better than those of Russian, Romanian and especially Serbian captives. The Netherlands Legation, which represented the interests in Bulgaria of France, Spain and Switzerland, ensured that the text of the Hague Conventions was applied, especially for the French prisoners. The reports of the representatives of the Red Cross who inspected the camps also noted differences in the treatment, which varied widely according to the nationality of the prisoner. The French were among the best treated.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_254_0055