Titre | La présence de banques étrangères en Europe de l'Est quels risques financiers ? | |
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Auteur | Sophie Brana, Delphine Lahet | |
Revue | Revue d'études comparatives Est-Ouest | |
Numéro | vol. 41, no 1, mars 2010 Revue des livres | |
Page | 35-62 | |
Résumé |
La crise financière de 2008-2009, qui a notamment frappé les banques de l'UE-15, souligne combien les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) sont vulnérables à l'arrêt soudain des entrées de capitaux de ces banques, fortement créancières ainsi qu'aux crises de balance des paiements. Les PECO sont soumis à deux types de risques financiers qui s'accroissent tout au long de la décennie 2000. Le premier tient à l'exposition financière directe entre les pays de l'UE-15 et les PECO. Le second, indirect, est associé au risque de contagion régionale via les effets de spillover et le canal du créancier commun. Il s'avère que l'Estonie court ces deux types de risques, tandis que la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie sont vulnérables en raison de leur exposition directe aux créanciers extérieurs. Enfin, des pays en apparence moins exposés aux risques directs, comme la République tchèque ou la Slovaquie, ne sont pas à l'abri de phénomènes de contagion régionale. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The 2008-2009 financial crisis, which affected banks in the European Union, draws attention to how vulnerable eastern and central European countries are to the flow of capital from western European banks and to balance-of-payment crises. These countries face two sorts of financial risks, which have increased since 2000: first of all, the direct financial exposure between western European banks and these countries; and secondly, the risk of regional contagion owing to spillover effects and a common creditor channel, as parent banks pass their problems on to regional subsidiaries. Estonia runs both these risks whereas Latvia, Lithuania, Romania, Bulgaria and Hungary are the most exposed to foreign debt-holders. Though apparently less exposed to the direct risk than to the indirect one, the Czech Republic and Slovakia are not protected from banking problems and could fall victim to regional contagion. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RECEO_411_0035 |