Titre | POST-1989 historiography's distorted image of the relation between authorities and society in Poland during the period from 1944 to 1989 | |
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Auteur | Dariusz Jarosz | |
Revue | Revue d'études comparatives Est-Ouest | |
Numéro | vol. 45, no 2, juin 2014 Historiographies après 1989 : La Russie et l'Europe médiane au XXe siècle | |
Rubrique / Thématique | Dossier: Historiographies après 1989 : La Russie et l'Europe médiane au XXe siècle |
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Page | 215-240 | |
Résumé |
Après 1989, la volonté, tout à fait normale, d'effacer les mensonges et de renseigner les blancs de l'histoire de la période précédente a produit une interprétation de la République populaire de Pologne qui est excessivement unilatérale. Ce régime est ainsi présenté comme un système uniquement répressif qui mettait en oeuvre des objectifs imposés par le Parti communiste le Parti ouvrier unifié polonais avec, derrière lui, le Parti communiste de l'Union soviétique et maintenait un état de conflit, tenace et permanent, avec la société. Cette interprétation est mise en avant dans des études de recherche, notamment au début de la décennie 1990, sur les crimes commis par le système stalinien et la répression exercée par celui-ci, et sur la résistance sociale et l'opposition politique à ce régime. Si le régime communiste en Pologne doit être condamné pour des raisons axiologiques, il fut, néanmoins, accepté ou toléré comme un fait dont il fallait prendre acte lors de la poursuite des “intérêts quotidiens”. En guise de démonstration, la notion de “petit individualisme” proposé par Winicjusz Narojek, un sociologue polonais, est utilisée pour conduire une analyse de la politique du logement dans les années 1970s. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The article interprets the relations between the Polish authorities and society 1944-1989 in post-1989 historiography. The author argues that after 1989 the natural desire to remove the lies and fill in the blanks has also led to an excessively one-sided view of the Polish People's Republic (PRL) as a structure that was solely repressive, implementing aims imposed by the Communist Party (the Polish United Workers Party – PZPR) and behind it, the CPSU, which remained in unrelenting and unmitigated conflict with society. This tendency has found expression primarily in the selection of research topics, especially at the beginning of the 1990s, concentrating on the repression and crimes of the Stalinist system on the one hand, and social resistance and political opposition on the other. The author (along with some Polish sociologists) considers that while the communist system in Poland could be rejected in the axiological sense, it was accepted or tolerated as a fact in the sphere of ‘daily interests'. To demonstrate this he uses the category of ‘small individualism' proposed by the Polish sociologist Winicjusz Narojek and applies it to the analysis of housing policy in the 1970s. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RECEO_452_0215 |