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Titre Communication et diplomatie plurielle : Introduction générale
Auteur Gilles Rouet, Luciana Radut-Gaghi
Mir@bel Revue Hermès (Cognition, Communication, Politique)
Numéro no 81, 2018/2 De la communication en diplomatie
Page 15-17
Résumé La communication est l'essence même du métier diplomatique. Le diplomate n'est qu'un agent de l'État parlant, sauf lorsqu'il informe ses propres autorités. Les ambassades n'ont pas perdu de leur pertinence avec l'implication de nouveaux acteurs dans le champ diplomatique, et restent des services d'information nécessaires qui permettent aux autorités de prendre des décisions en connaissance de cause.Que le monde soit noyé sous une communication permanente impose de ne pas rester en retrait et de participer en particulier aux réseaux dits sociaux, dont la nature cependant est difficilement adaptée à la communication diplomatique : le diplomate ne parle jamais en son nom et sa liberté de parole est bridée, parce qu'il n'est qu'un porte-parole. Le diplomate doit naviguer entre l'écueil de la communication purement institutionnelle, proche de la langue de bois – au risque de l'ennui et de l'inaudibilité – et la personnalisation au risque de la gaffe.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Communication is the very essence of the profession of diplomacy. Diplomats are only agents speaking on behalf of the State, except in situations where they provide information to their own authorities. As new actors have entered the diplomatic scene, embassies have remained relevant and they continue to provide crucial information services that enable authorities to make informed decisions.The fact that the world is being overwhelmed with perpetual messaging means that it is not possible to sit on the sidelines; in particular, it is extremely important to participate in what are known as social networks. They are not well suited to diplomatic communication, since diplomats never speak for themselves and their freedom of speech is restricted by the fact that they are only spokespersons. Diplomats, however, have to work around the pitfalls of both purely institutional communication – which is close to “double talk,” and risks being boring or inaudible – and personalized communication, in which they run the risk of making gaffes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_081_0015