Contenu de l'article

Titre L'Archive comme lieu de mémoire : l'assassinat de Jorge Eliécer Gaitán le 9 avril 19481 et la vision particulière de Ricardo Restrepo dans l'essai filmique Cesó la horrible noche (2014)
Auteur Virginia de la Cruz Lichet
Mir@bel Revue Amerika
Numéro no 18, 2018 COLOMBIE 2017
Rubrique / Thématique
Thématique
Résumé Le 9 avril 1948, le leader libéral Jorge Eliécer Gaitán fût assassiné brutalement dans les rues de Bogotá. Comme conséquence, une révolution spontanée se déclencha dans la ville durant quatre jours, un moment historique connu comme le Bogotazo. Sur les traces de ce fait historique qui marquera le début de la période de la violence en Colombie, cette réflexion reconstruit les évènements à partir de l'image iconique du leader juste après les coups de feu. Sur les traces d'une violence démesurée, l'essai documentaire de Ricardo Restrepo, Cesó la horrible noche (2014) permet de mettre en image ce que les colombiens ont vécu durant ces quatre jours, mais surtout ce qu'ils ont vu en tant que témoins. Les différents témoignages recueillis par Arturo Alape dans son ouvrage El Bogotazo. Memorias del olvido (2016) et les images filmées en 16mm par Roberto Restrepo, grand-père de Ricardo Restrepo, durant ces journées sont les documents collectés aujourd'hui permettant de reconstituer les faits et de réécrire cette histoire. L'analyse du film donne une autre vision de ce fait, avec une version personnelle du cinéaste, plus esthétique mais en même temps plus visionnaire, permettant de se questionner sur le futur de son pays.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais On April 9th, 1948, the liberal leader Jorge Eliécer Gaitán should be roughly assassinated on the streets of Bogotá. Further to it, a spontaneous revolution in the city for four days, historical instant known by ElBogotazo should start. On the traces of this historical fact that marked the beginning of the period of violence in Colombia, this reflexion rebuilds events from the iconic picture of the leader just after gunshots. On the traces of an immoderate violence, the documentary essay of Ricardo Restrepo, Cesó la horrible noche (2014) allows to put in picture what the Colombians have lived for these four days, but especially what they saw as witnesses. The different stories gathered by Arturo Alape in his bookEl Bogotazo. Memorias del olvido (2016) and movie on 16mm film by Roberto Restrepo, Ricardo Restrepo's grandfather, filmed for these days, are documents collected today allowing to reconstruct facts and to rewrite this history. The analysis of the film gives another vision of this historical fact, with a personal version of the film-maker, more aesthetic but at the same time visionary, allowing to question on the future of its country.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/amerika/9843