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Titre Comment raconter l'horreur ? Métaphore et déplacement dans les chroniques de guerre d'Enrique Gómez Carrillo
Auteur Sergio Coto-Rivel
Mir@bel Revue Amerika
Numéro no 18, 2018 COLOMBIE 2017
Rubrique / Thématique
Mélanges
Résumé L'écrivain guatémaltèque Enrique Gómez Carrillo (1873-1921), diplomate et voyageur, a laissé une œuvre très importante en tant que « reporter de guerre ». Ses chroniques publiées à partir de 1914, et très rapidement recueillies sous forme de livre dès 1915, se chargent non seulement d'informer le public, mais surtout de développer une importante réflexion sur l'homme, la destruction des grandes œuvres culturelles et les vices de la guerre. Nous analysons dans cet article la construction du discours moderniste comme une possibilité de raconter les horreurs de la guerre et les témoignages de ceux qui l'ont vécue. Nous nous concentrons sur les stratégies de déplacement métaphorique développées par l'auteur pour comprendre et expliquer le contexte belliqueux et la destruction. L'utilisation de la métaphore riche en formes et couleurs dans les chroniques parisiennes de Gómez Carrillo prend ici un tournant significatif dans le but de faire face aux particularités de la « guerre moderne ».
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Guatemalan writer Enrique Gómez Carrillo (1873-1921), a diplomat and a traveller, left an imposant body of work as a « war correspondent ». His chronicles published from 1914 onwards and quickly collected as books from 1915 not only informed the public but more significantly developed an important reflection on Man, on the destruction of great cultural works and on war prejudices. In this article we will analyse the construction of the modernist speech as a possibility to recount the horrors of war and the testimonies of those who lived through it. We will concentrate on the strategies of metaphorical displacement developed by the author to understand and explain the context of war and destruction. The use of metaphors, rich in forms and colours, in Gómez Carrillo's Parisian chronicles is now at a turning point so as to face up to the singularities of the « modern war ».
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/amerika/8816