Titre | De la caméra à la pétition-web : le répertoire médiatique des écologistes. | |
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Auteur | Sylvie Ollitrault | |
Revue | Réseaux (communication - technologie - société) | |
Numéro | vol 17, no 98, décembre 1999 Médias et mouvements sociaux. | |
Rubrique / Thématique | Médias et mouvements sociaux. |
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Résumé |
Parmi les mouvements sociaux contemporains, le mouvement écologiste est sans conteste le véritable créateur d'un répertoire médiatique, amplifiant et diffusant ses mobilisations au-delà des frontières étatiques. Ce registre d'action s'inscrit dans une catégorie plus large de répertoire ne ciblant pas que les Etats mais visant à élargir l'espace des contestations à un niveau international. Dès les années soixante, les écologistes anglo-américains ont inventé ce registre médiatique qui a publicise leurs luttes et promu leur identité militante. Cette tendance à la transnationalisation de leur action a été renforcée depuis le milieu des années quatre-vingt-dix par Internet qui ajoute à l'internationalisation, une interactivité qui devrait produire une forme de cyber-citoyenneté. L'analyse prouve la relativité de ce phénomène qui, au contraire, semble renforcer le pouvoir d'une élite militante fonctionnant en réseau et devenant un groupe d'experts, habiles à manier des techniques ou des modalités d'action collective de plus en plus sophistiquées. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Of all contemporary social movements, the ecologist movement is unquestionably the true creator of a media repertoire that has amplified and spread its mobilization beyond national boundaries. This type of action fits into a broader category aimed at extending the sphere of protest to an international level. In the 1960s British and US ecologists invented this form of media coverage that publicized their struggles and promoted their activist identity. This tendency to transnationalize their action has been reinforced since the mid-1990s by the Internet which has added interactivity to internationalization, with the probability of producing a form of cyber-citizenship. However, the analysis presented here proves the relativity of this phenomenon which rather seems to enhance the power of a militant elite functioning in a network and turning into a group of experts skilled in the use of increasingly sophisticated forms or techniques of collective action. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1999_num_17_98_2183 |