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Titre Richard Thaler ou comment la finance est devenue comportementale
Auteur Marie-Hélène Broihanne, Gunther Capelle-Blancard
Mir@bel Revue Revue d'économie politique
Numéro vol. 128, juillet-août 2018
Rubrique / Thématique
Débats/Opinions
Page 549-574
Résumé Richard Thaler est un économiste de tout premier plan, un chercheur audacieux et original. Professeur à Chicago, temple de l'orthodoxie économique, là-même où Milton Friedman et Eugène Fama ont fait l'essentiel de leur carrière, il est l'un des critiques les plus pertinents de la théorie de l'efficience des marchés. Ses travaux en finance, souvent d'une grande simplicité, ont infléchi le paradigme dominant. Sur les marchés financiers, il y a certes peu d'opportunités d'arbitrage, mais il en existe et elles peuvent être persistantes. Les investisseurs rationnels n'ont pas toujours le dernier mot et les prix ont souvent tendance à surou sous-réagir aux informations. Il est toujours particulièrement difficile de « battre le marché », même pour des professionnels avertis, pour autant les prix reflètent mal les fondamentaux et les bulles spéculatives sont fréquentes. En bref, les marchés ne sont pas peuplés d'homo oeconomicus, mais bien d'homo sapiens.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Richard Thaler or How Financial Economics Became Behavioural Richard Thaler is a leading economist, a bold and original researcher. Professor at the University of Chicago, the centre of economic orthodoxy, where Milton Friedman and Eugene Fama spent most of their career, he is one of the most relevant critics of the efficient market hypothesis. His works in finance, often of great simplicity, changed the dominant paradigm. While there are few arbitrage opportunities in financial markets, they do exist and may be persistent. Rational investors do not always have the last word and prices often tend to over- or under-react to information. It is always particularly difficult to “beat the market”, even for knowledgeable practitioners, but asset prices do not fully capture the fundamentals and speculative bubbles are common. In short, the markets are not crowded with homo oeconomicus, but homo sapiens.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REDP_284_0549