Titre | Le genre est obsolète | |
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Auteur | Ray Brassier | |
Revue | Multitudes | |
Numéro | no 28, printemps 2007 L'extradisciplinaire : critique des institutions artistiques | |
Rubrique / Thématique | Mineure : noise |
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Page | 167-173 | |
Résumé |
L'étiquette « noise » désigne moins un no man's land dans le paysage des genres musicaux qu'un lieu d'interférences multiples et multidirectionnelles. Quoique souvent menacées de tomber dans la complaisance facile et le stéréotype, les pratiques relevant du noise conduisent, chez leurs meilleurs adeptes, à une pulvérisation systématique, joyeuse et libératrice des clichés ressassés par les encroûtements génériques. Deux exemples paradigmatiques, To Live and Shave in LA et Runzelstirn & Gurgelstock, permettent d'illustrer ces procédures d'évasion, qui prennent à rebours à la fois les routines transgressives de la subculture et les maniérismes guindés de l'académisme conceptuel. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
« Noise » has become a generic label for anything deemed to subvert established genre. Where noise orthodoxy substantializes its putative negation of genre into an easily digestible sonic stereotype-the hapless but nevertheless entertaining roar of feedback-, two extraordinary bands, To Live and Shave in LA and Runzelstirn & Gurgelstock, forcefully short-circuit incommensurable genres, and manage to engender the noise of generic anomaly. It is the noise that is not « noise », the noise of the sui generis, that actualizes the disorientating potencies long claimed for « noise ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MULT_028_0167 |