Titre | L'Art Society et la construction du modernisme postcolonial au Nigeria | |
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Auteur | Chika Okeke Agulu, Julienne Lemb | |
Revue | Multitudes | |
Numéro | no 53, été 2013 Histoires afropolitaines de l'art | |
Rubrique / Thématique | Majeure : Histoires afropolitaines de l'art |
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Page | 59-76 | |
Résumé |
Cet article se concentre sur le travail de l'Art Society, groupe artistique formé au Nigeria (1957-1961), comme première manifestation significative d'un modernisme postcolonial, envisagé comme ensemble d'attitudes formelles et critiques adoptées par les artistes africains et noirs à l'aube de l'Indépendance politique du Nigeria. L'Art Society a souligné l'importance des ressources artistiques locales dans la réalisation d'un travail résolument moderniste, modèle esthétique qu'il a théorisé sous le nom de synthèse naturelle. La logique sous-jacente à la synthèse naturelle était basée sur la notion dialectique de réconciliation entre deux esthétiques opposées (les traditions de l'art africain et de l'art occidental). Quoique typique de l'avant-garde du début du XXe siècle, la synthèse naturelle n'était ni un appel à une rupture totale avec la tradition coloniale, ni une déclaration de rejet par l'artiste de la modernité occidentalisée en retournant à une culture indigène authentique et imaginaire. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Art Society and the Making of Postcolonial Modernism in Nigeria This essay focuses on the work of the Art Society – a group formed by art students at the Nigerian College of Art, Science, and Technology, Zaria (1957-61) – and suggests that the work of its key members in the 1960s was the first significant manifestation of postcolonial modernism in Nigeria. Postcolonial modernism, the essay argues, refers to a set of formal and critical attitudes adopted by African and black artists at the dawn of political independence as a countermeasure against the threat of loss of self in the maelstrom unleashed by Western cultural imperialism and its aftermath. In defining their relationship with European and African artistic heritages, the Art Society and other postcolonial artists emphasized the importance of local and indigenous artistic resources in the making of their decidedly modernist work. The essay details the convening of the postcolonial literary and artistic avant-garde at the Mbari Artists and Writers Club, Ibadan, Nigeria, in the early 1960s and claims that their modernism was directly linked to the practice and rhetoric of political and cultural decolonization and sovereignty. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MULT_053_0059 |