Titre | À l'abri de la religion littéraire française : L'« affaire Millet » comme erreur d'ajustement d'un consensus hégémonique apolitique | |
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Auteur | Thierry Discepolo | |
Revue | Agone | |
Numéro | no 54, 2014 « Les beaux quartiers de l'extrême droite »La leçon des choses | |
Page | 161-184 | |
Résumé |
En littérature (française), le jugement commun (moral et politique) ne s'applique pas comme il s'applique ailleurs. Plus on grimpe dans le panthéon littéraire, plus les écrivains échappent au régime général. On ne peut qualifier autrement qu'en termes religieux cette situation de retrait du sens critique chez ceux qui sacrifient au dogme. Qu'en France cette religion incube surtout dans le flacon éditorial de Gallimard en renforce la singularité. Au nom du style et d'une certaine idée de la langue (française), l'église littéraire donne l'absolution à des prises de position qui auraient discrédité toute personne dépourvue d'une œuvre consacrée. Cette situation légitime la permanence au plus haut du corps social des diverses formes de fascismes et de racismes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AGONE_054_0161 |