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Titre Problèmes de Géographie humaine dans les Alpes Néo-Zélandaises
Auteur Yves Baticle
Mir@bel Revue Bulletin de l'Association de Géographes Français
Numéro no 424-425, 1975
Rubrique / Thématique
Séance du 12 avril 1975
 Australie et Nouvelle Zélande
Page 149-160
Résumé Résumé. - Les Alpes néo-zélandaises sont une des régions les plus vides en hommes des zones tempérées, et ce, à cause tout d'abord de la rudesse du milieu naturel : malgré leur altitude modeste, elles font figure de haute montagne à cause de l'importance de la chaîne par rapport à la surface de l'île, à cause aussi de la vigueur des dénivellations. Le climat froid et humide, et la végétation renforcent cette impression, en particulier, l'altitude très basse (1 100 m) de la limite supérieure de la forêt. Ce milieu a peu attiré les maoris ; quant aux colons britanniques, ils ne sont arrivés que vers le milieu du XIXe siècle et ont surtout occupé la plaine de Canterbury. L'activité principale est l'élevage, fondé sur l'utilisation du « tussock », par les moutons mérinos et les bovins Aberdeen Angus et Hereford. Le « tussock » a été amélioré par des engrais répandus par avion. Les 3/4 des recettes sont rapportés par les moutons, la moitié par la seule vente de la laine ; les bovins rapportent 21 % des recettes. Malgré la beauté des paysages, le tourisme est encore peu développé, à cause du faible nombre des touristes et de la médiocrité des communications.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Summary. - The New-Zealand Alps are among the most empty lands ot the whole temperate zones ; one of the main reasons is the roughness of this land. In spite of their mean height, they look as a high mountain, by the largeness of the range in relation with the surface of the island, also by its steep slopes. The climate, cold and wet, and the vegetation strengthen up this character of high mountain, for instance, the very low altitude (1 100 m) of the upper limit of the forest. This country did not attract maori people, and the british pioneers only arrived during the middle of the XIX th century, and chiefly settled in Canterbury plains. Animal husbandry is the main economy ; the tussock grasses are used by merino sheep and by cattle. The tussock was improved by topdressing. The 3/4 of the income consist in sheep products, and half of total income, in wool sale. The sale of cattle products only gives 21 % of the income. In spite of the lovely lanscape, touring is not yet well managed, because of the small number of inhabitants and of the mediocrity of railways and roads.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_1975_num_52_424_4834