Titre | Impact économique et social du programme cotonnier au Togo (Economic and social impact of the cotton plant program in Togo) | |
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Auteur | AK Akibodé | |
Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français | |
Numéro | no 1993/2 Morphogénèse et pédogénèse. Communications de l'étranger, sous la direction de Joël Pellerin. | |
Rubrique / Thématique | II - Communications de l'étranger (Foreign Papers) |
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Page | 129-149 | |
Résumé |
Résumé. - La création en 1974 de la Société Togolaise du Coton (SOTOCO) a entraîné une augmentation de la production cotonnière. Cette augmentation résulte d'un accroissement des superficies semées, lié essentiellement à une forte progression du nombre de planteurs. La SOTOCO, Société d'Etat, jouit d'une autonomie administrative et financière : il lui est assigné dans le cadre de la promotion et de l'encadrement de la culture du coton, plusieurs rôles dont elle s'est acquittée avec succès, si bien qu'à partir de la campagne 1986/1987, elle instaure un contingentement des surfaces par région au niveau de celles semées en 1989/1990 afin de ne pas dépasser la capacité totale d'égrenage des usines togolaises (50 000 tonnes de coton graine par an). Par contre, la surface cultivée par planteur, en moyenne, ne progresse pas et varie entre 0,5 et 0,6 hectare par planteur, tandis que le rendement, après avoir dépassé la barre de 900 kg/ha en 1980, oscille ensuite entre 900 et 1 200 kg/ha. Les motivations qui poussent les cultivateurs à produire du coton sont principalement liées à la recherche d'un bon revenu monétaire. Cette sensibilité au prix du coton est actuellement d'autant plus forte que les cours des vivriers se sont affaissés ces dernières années, rendant leur vente moins attractive. Ainsi, l'agriculteur togolais a su s'adapter aux variations des prix observés sur le marché, en insérant plus ou moins massivement suivant les régions, une sole de coton dans son assolement. L'engouement pour la culture du coton est si fort que plus des 3/4 des paysans producteurs pensent que cette culture de rente a eu un impact sur leur pouvoir d'achat ; ils affirment que la SOTOCO est une bonne société et souhaiteraient une meilleure adaptation de ces services à leurs besoins. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Abstract. - The creation of the « Société Togolaise de Coton (SOTOCO)» in 1974, has increased cotton production in the country. The production increase resulted from an increase in cropping area essentially due to the fact that, through the years, more and more farmers have been involved in cotton cropping. SOTOCO which is a state society, is however financially and administratively independant. It did very well to promote and monitor cotton production. In order to avoid overload in the cotton processing firms of the country, which can process only 50 000 metric tonnes of seeded-cotton per year, SOTOCO had to adjust the cotton production area per region in 1989/1990 to that of the campaign 1986- 1987. However, the area per farmer (0,5 ha to 0,6 ha) did not progress on the average, while the yield has varied from 900 kg/ha to 1 200 kg/ha since 1980. On of the motivations that allowed farmers to grow cotton is the need for a financial revenue. This sensibility to cotton price is even more important now because of the lowering of the price of food crops making cotton a best seller on farmer's market. Thus, the togolese farmer has been able to adapt his cropping strategy to the price of his products, knowing when to produce less or more cotton from time to time, according to the region. The need to produce cotton is so important that more than 3/4 of the farmers claim that cotton has increased their buying power. They affirm that SOTOCO is a good society and wish a better adaptation of its services to their needs. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_1993_num_70_2_1678 |