Titre | Do Reforms Sequences Matter for Telecom Sector Performance? Evidence from MENA Countries | |
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Auteur | Carlo Cambini, Riham Ezzat, Carine Staropoli | |
Revue | Revue d'économie politique | |
Numéro | vol. 128, septembre-octobre 2018 LXVIe Congrès Annuel de l'Association Française de Science Economique, 2017 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 713-743 | |
Résumé |
Depuis la fin des années 80, les gouvernements se lancent dans des réformes de
libéralisation des industries d'infrastructures parmi lesquelles le secteur des télécommunications. L'introduction de la concurrence s'accompagne d'un redécoupage de
l'organisation industrielle, de la mise en place d'un nouveau cadre de régulation et
dans certains cas de la privatisation des opérateurs historiques. Ces différentes dimensions de la réforme de libéralisation peuvent intervenir de manière simultanée ou
séquentielle. Les pays sont en effet libres de choisir comment procéder et selon quel
calendrier : faut-il installer un régulateur indépendant avant ou après la privatisation d'une part et l'introduction de la concurrence d'autre part ? Cet article évalue de
manière empirique l'effet des séquences de réformes dans le secteur des télécommunications sur la performance du secteur en utilisant un échantillon de 17 pays du
Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA) pour la période 1995-2010. Nous supposons que le choix de la séquence des réformes est influencé par des variables institutionnelles, politiques et économiques. Nous utilisons un modèle IV-2SLS pour mesurer
l'impact de la séquence des réformes sur les performances du secteur des télécommunications en termes d'accès aux services, de prix, de productivité et de qualité des
services. Nous montrons que la présence d'un régulateur indépendant avant le lancement de la privation de l'opérateur historique permet d'améliorer l'accès au service
mais se traduit par une augmentation des prix dans la téléphonie fixe. Par ailleurs,
l'installation d'un régulateur indépendant en amont de la mise en œuvre de la libéralisation n'a pas le même impact dans la téléphonie fixe et la téléphonie mobile. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Since the late eighties, governments have designed telecommunication policies aiming
at introducing competition. This implies new regulation framework and privatization of
State Owned Enterprises (SOEs). This paper empirically assesses the effect of reforms
sequences in the telecommunications sector on the sector performance, by using a
sample of 17 Middle East North African (MENA) countries for the period 1995-2010.
Countries are free to choose how to proceed notably whether to establish an Independent Regulatory Authority (IRA) before or after privatizing the SOEs, as well as they can
create an IRA before introducing competition rather than after. We assume that the
choices of reforms sequences are affected by institutional, political and economic variables. We use IV-2SLS estimation to analyze the outcome of reforms sequences in
terms of telecom performance (access, prices, productivity and quality). We find that an
IRA established before privatizing the incumbent operator improves the sector access
but with an increase in fixed prices. However, the effect of an IRA before introducing
competition differs between the fixed and the mobile sector. Regulation still works as
an imperfect substitute for competition in the fixed market, which is no more the case
for the mobile market. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REDP_285_0713 |