Titre | 2000-2040 : population active et croissance. | |
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Auteur | Valérie Chauvin et Mathieu Plane | |
Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) | |
Numéro | no 79, octobre 2001 Revue de l'OFCE n°79 | |
Rubrique / Thématique | Dossier : perspectives à moyen-long terme |
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Page | 235-259 | |
Résumé |
Le vieillissement de la population française va avoir des conséquences sur l'économie et en particulier sur l'évolution de la population active. Les générations nombreuses du baby boom vont quitter progressivement le marché du travail et ne pourront être remplacées que partiellement par les nouvelles générations. Ce décalage de taille des générations aura un impact sur le ratio de dépendance (inactifs/actifs) et donc sur la croissance potentielle par tête et sur l'équilibre des régimes de retraite. Un des moyens de combler ce déficit de main-d'œuvre serait une remontée des taux d'activité, notamment aux âges extrêmes de la vie active. La suppression progressive des dispositifs de cessation anticipée d'activité permettrait une hausse du taux d'activité des plus âgés et le cumul emploi-formation une augmentation de celui des plus jeunes. D'après notre scénario central, la population active française (au sens du BIT) devrait croître à un rythme assez soutenu entre 2000 et 2010, grâce à une démographie encore assez dynamique, à la baisse du chômage et à la diminution du nombre de préretraités et dispensés de recherche d'emploi. De 2010 à 2016, le nombre d'actifs devrait être quasiment stable. De 2016 à 2035, les générations du baby-boom vont progressivement passer à des âges d'inactivité ou d'activité faible, ce qui devrait accélérer le rythme de décroissance de la population active. À partir de 2035, la baisse du nombre d'actifs devrait ralentir, tous les baby boomers ayant atteint l'âge de la retraite. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
We explore the consequences of ageing on the French labour force. Baby-boom generations are going to leave gradually the labour market and will be partially replaced by younger ones. Differences in generations size will have an impact on the dependence ratio and therefore on the potential growth of output per head and on the balance of pension schemes. One of the remedy to labour force deficit could be an increase in participation rates, especially in the oldest and youngest. The progressive suppression of early retirement schemes could rise the participation rate of the oldest, while job-training association could increase the youngest one. According to our central projection, labour force would grow until 2016, before it will fall and reach in 2040 the level it has been in 2000. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REOF_079_0235 |