Titre | Hypergamie et célibat selon le statut social en France depuis 1969 : Une convergence entre femmes et hommes ? | |
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Auteur | Milan Bouchet-Valat | |
Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) | |
Numéro | no 160, décembre 2018 | |
Page | 5-45 | |
Résumé |
À la suite de l'augmentation du niveau d'éducation des femmes, les couples dans lesquels la femme est plus diplômée que son conjoint sont désormais majoritaires en France : l'hypergamie féminine s'est inversée. Cet article actualise ce résultat à partir des enquêtes Emploi de l'Insee, et met en évidence une tendance similaire quoique de moindre ampleur sur le plan professionnel : la proportion de femmes appartenant à une classe sociale (classification EGP) plus élevée que leur conjoint est passée de 13 % en 1969 à 23 % en 2016. Ces tendances sont allées au-delà de ce que l'évolution de la structure de la population impliquait (hypergamie relative). En revanche, on ne relève aucune hypergamie en termes d'origine sociale. La théorie classique liant l'hypergamie à une distribution asymétrique du célibat selon le sexe est pleinement confirmée. Ainsi, si le célibat augmentait à mesure que le diplôme, la classe sociale et l'origine sociale s'élevaient chez les femmes en début de période, cette échelle s'est inversée pour les deux premières dimensions et a disparu pour la dernière. La distribution du célibat des femmes s'est globalement rapprochée de celle des hommes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Hypergamy and singlehood by social position in France since 1969Couples in which the woman is more educated than her partner are now the majority in France: female hypergamy has been reversed. This article updates this result based on Labor Force Survey data, and shows a similar though less marked trend regarding occupational status: the proportion of women belonging to a social class (EGP schema) higher than their partner's has increased from 13% in 1969 to 23% in 2016. No hypergamy is observed in terms of the social class of origin. We confirm the classical theory relating hypergamy to a gender-asymmetric distribution of singlehood. Although singlehood used to be more frequent among women with a higher status, this situation has disappeared or even reversed over time. The distribution of singles among women has become closer to that among men.JEL: D19 ; J12 ; J16 ; J21 ; I21 Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REOF_160_0005 |