Titre | Le corps ennemi : « C'est plus franchement ça... » | |
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Auteur | Séverine Mathieu | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 2, 1996 Le corps à l'épreuve | |
Rubrique / Thématique | II. Dossier |
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Page | 197-207 | |
Résumé |
Il s'agit d'un entretien réalisé avec une jeune femme contaminée par le virus du sida.
Ses propos semblent montrer que les atteintes de son corps sont pour elle comme un signe de
désintégration sociale, au-delà d'une atteinte corporelle. Pour une femme ayant les propriétés
de Catherine, un corps malade est synonyme de « mort sociale ». Mais surtout, la « rupture
biographique » induite par le VIH la renvoie à une identité qu'elle a toujours tenté de renier au
long de son ascension sociale. Elle a le sentiment que sa maladie la replace dans une sorte de
« fatalisme biographique », celui d'une précarité induite par la maladie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper presents an interview with a young woman infected with AIDS. Her statements seem to reveal that she experiences the affections of her body as a sign of social desintegration, beyond the physical aspect. For a woman with Catherine's characteristics, a sick body
is synonymous with “social death”, Furthermore, the “biographical rupture” initiated by the
HIV makes her face an identity that she had always tried to deny while climbing the social
ladder. She now has the feeling that her disease traps her in a form of « biographical fatalism »:
a precarity induced by the disease. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_002_0197 |