Titre | Les peuples de Londres : ville impériale, village global | |
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Auteur | Jay Winter | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 8, 2000 Le Peuple en tous ses états | |
Rubrique / Thématique | I. Études |
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Page | 41-49 | |
Résumé |
Une double particularité de Londres explique qu'on ne peut parler d'un peuple de Londres. D'abord ses liens intenses et précoces avec l'économie mondiale, son rôle de place essentielle des migrations entre l'Europe et l'Amérique contribuent à situer les habitants de Londres dans une dimension qui dépasse celle de leur ville, fut-elle immense. Au contraire, les modes de l'urbanisation de la ville, la puissance de la société civile locale britannique font de Londres une juxtaposition de villages gardant jalousement leurs originalités. Il y a alors des peuples de Londres que la politique n'a jamais unifiés et qui sont une composante prémonitoire du village mondial. Charlot est le meilleur symbole de ces peuples londoniens. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
A double characteristic of London explains why there is no « one » people of London, but different « peoples » of London. First, the strong and precocious ties they had with the world-wide economic system, the part they play as an essential place for migrations between Europe and America, contribute for the inhabitants of London to be of a size exceeding the size of their city, no matter how big. On the contrary, the ways of urbanization of the city, the power of the British local civil society, turn London into some juxtaposed villages jealously keeping their originality. So, the « peoples » of London, never unified by politics are in fact a premonitory component of the universal village. Charlie Chaplin's character is the best symbol of these « peoples » of London. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_008_0041 |