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Titre Positivisme(s), écoles et mouvances
Auteur Annie Petit
Mir@bel Revue Revue d'histoire des sciences humaines
Numéro no 32, 2018 Penser par Écoles
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 99-128
Résumé Comte a fondé l'« école positive » contre celles dites en philosophie « théologiques » ou « métaphysiques » et en politique « rétrogrades », « révolutionnaires », ou « stationnaires ». L'éducation est aussi un enjeu majeur de cette « école ». Les disciples se dispersent en mouvances. Certains, autour de Littré et de la revue La Philosophie positive (1867-1883) se réclament de la philosophie positive en refusant des aspects du positivisme politique et religieux. Les positivistes « complets », dirigés par Pierre Laffitte, s'expriment dans La Revue occidentale (1878-1914). Contestations et schismes se multiplient. Naît une nouvelle Société et sa Revue positiviste internationale (1906-1940). Dans cette histoire complexe les dissidents ont été les propagandistes d'une doctrine corrigée, tandis que les orthodoxes ont hésité entre le développement d'une École-enseignement ou d'une École-Église et les choix politiques ont varié. Lié à divers réseaux, le positivisme comme école de pensée est un label vivace et protéiforme.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Comte founded his “positivist school” against “theological” or “ metaphysical” schools in philosophy and “retrograde”, “revolutionary” or “stationary” schools in politics. Education was a major issue. His disciples broke up into different currents. Some, following Émile Littré and the journal La Philosophie positive (1867-1883), adopted positive philosophy, while refusing some tenets of political and religious positivism. The so-called complete positivists, under the leadership of Pierre Laffitte, found an outlet in La Revue occidentale (1878-1914). Controversies and schisms arose. A new association, and yet another journal, Revue positiviste internationale (1906-1940) were established. In this complex history the dissidents defended a corrected doctrine, whereas the orthodox followers were divided between the development of a school as education or a school as church, and the political choices varied as well. Positivism as a school of thought, which is associated with a multiplicity of networks, is a protean and enduring label.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rhsh/314