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Titre Et Dieu créa le travail
Auteur Michel Hautefeuille
Mir@bel Revue Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions
Numéro vol. 24, 2018/3 Addictions et monde du travail
Rubrique / Thématique
Dossier : Addictions et monde du travail
Page 11-19
Résumé Dans le monde du travail, force est de constater que l'état de santé des entreprises et l'état de santé des salariés ne sont pas forcément compatibles et encore moins complémentaires. Dans nos consultations, nous sommes frappés par les témoignages de véritable maltraitance subie par les salariés sur leur lieu de travail, que ce soit à travers la gestion des espaces, des tâches ou des équipes. L'étymologie du terme « travail » permet d'éclairer d'un jour intéressant ce qui semble être des caractéristiques si particulières au travail. Dans ce milieu pathogène, il est important de faire le diagnostic différentiel entre trois tableaux cliniques : le salarié qui travaille et qui est lui-même addict à quelque chose, le salarié qui se dope pour pouvoir faire face à la performance qui lui est demandée (véritable conduite de dopage), et enfin le salarié dont l'objet de l'addiction est le travail, le workoolique. Autant de tableaux qui méritent des prises en charge adaptées.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais And God Created Work
In the world of work, it is clear that a company's state of health and the state of health of its employees are not necessarily compatible, let alone complementary. In our consultations, we have been struck by the testimonies of real abuse suffered by employees in their workplaces, whether through the management of spaces, tasks or teams. The etymology of the term “work” makes it possible to shed some interesting light on what seem to be the characteristics particular to work. In this pathogenic environment, it is important to make the differential diagnosis between three clinical pictures: the employee who works and who is himself addicted to something, the employee who is doping him or herself to be able to cope with the performance requested (real doping behaviour), and finally the employee whose object of addiction is work itself, the workaholic.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSYT_243_0011