Titre | « Si grand-père savait… » : Le recours des Israéliens ashkénazes aux nationalités européennes de leurs ascendants | |
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Auteur | Karine Lamarche | |
Revue | Genèses | |
Numéro | no 116, 2019/3 | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 27-48 | |
Résumé |
Depuis une vingtaine d'années, le recours à des nationalités européennes acquises par héritage familial a fortement augmenté en Israël. Cet article se propose d'examiner ce phénomène en montrant ce qui fonde l'attractivité d'un passeport de l'Union Européenne pour des Israéliens que leur nationalité dote pourtant déjà d'une mobilité internationale satisfaisante et qui n'ont, pour la plupart, aucun projet d'émigration. Il suggère qu'au-delà des faibles gains concrets qu'ils peuvent espérer tirer de leur nouvelle nationalité, le passeport européen fonctionne avant tout comme un marqueur social qui identifie symboliquement ses détenteurs aux descendants de l'élite ashkénaze. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Over the past twenty years, there has been a marked increase in applications for European nationalities based on family origins among Israeli citizens. This article proposes to examine the phenomenon by demonstrating what lies behind the attractivity of a European Union passport for Israelis despite the fact that they already enjoy a high degree of international mobility and that, for the most part, they have no plans to emigrate. It suggests that, beyond the limited advantages that a new nationality might provide, a European passport acts as a social marker that symbolically identifies the holders as descendants of the Ashkenazi elite. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GEN_116_0027 |