Titre | La modernisation des chō d'Ōsaka | |
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Auteur | Iida Naoki, Guillaume Carré | |
Revue | Histoire urbaine | |
Numéro | no 55, août 2019 Osaka 1868-1945 : modernités japonaises - Usages politiques de la rue | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Ōsaka 1868-1945 |
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Page | 35-56 | |
Résumé |
On a souvent souligné la persistance dans les villes japonaises du xxe siècle de
formes d'associations de voisinage apparemment héritées des chō, les communautés de rues et de quartier qui encadraient la vie des citadins roturiers à
l'époque d'Edo. L'examen de la situation d'Ōsaka à l'ère Meiji amène cependant
à nuancer ce jugement, même si les situations locales ont pu varier dans le reste
du pays. On constate en effet que les réformes sociales et administratives du
nouveau régime, en redessinant le maillage territorial de la cité, et en établissant
de nouvelles instances de décision et de délibération, ont miné la capacité de
contrainte des anciennes communautés sur la vie des habitants, et les divers
dispositifs qui maintenaient leur cohésion. Cet effacement des chō fut néanmoins
progressif, et la persistance des formes de sociabilité entre habitants d'un même
ensemble spatial qui investirent les institutions élaborées par le pouvoir politique
ou la vie politique locale, est manifeste dans le processus d'émergence d'une
nouvelle société urbaine. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Historians have often emphasised the continued existence, in 20th century
Japanese cities, of neighbourhood associations that were apparently the legacy of
the chō (street and neighbourhood communities that organised the lives of urban
commons in the Edo period). A review of the situation in Ōsaka in the Meiji
period suggests that this view must be amended even though the local situation
may have been different than in the rest of the country. Indeed, we note that the
social and administrative reforms of the new regime, by redrawing the territorial
network of the city, and by setting up new decision-making bodies, undermined
the ancient communities' capacity to place restrictions on the lives of inhabitants,
as well as the various arrangements that ensured their cohesion. Yet the fading
influence of the chō was gradual, and the persistence of forms of sociability
amongst the inhabitants of a single spatial area who were active in the institutions
created by the political authorities or in local political life, is clear in the emergence of a new urban society. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_055_0035 |