Titre | Réflexions critiques à propos du spectacle de la consommation | |
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Auteur | Denis Bachand | |
Revue |
Communication Titre à cette date : Communication et information |
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Numéro | Vol. 2, no 2, automne 1977 Manifeste iconique. | |
Page | 302-316 | |
Résumé |
Il est manifeste, estime l'auteur, que le spectacle de la consommation est devenu un phénomène permanent de la vie moderne. Il s'agit en fait d'une société cybernétisée où le totalitarisme idéologique s'infiltre dans le code social, et envahit entièrement le système de la représentation sociale. Et puis, précise-t-il, la recherche sémiologique a bonne audience dans les agences de publicité, la cybernétique dans les centres commerciaux et la communication dans les mass media. Dans le contexte de ces perspectives, certains aspects sociaux du couple Art/Design sont examinés, en considérant tout autant la culturalisation des marchandises que la marchandisation de la culture. L'oeuvre de deux artistes, Jacques Carelman et Samuel Tore de Carvalho, est brièvement décrite. Et, en guise de conclusion aux problèmes de consommation évoqués, un projet exemplaire à cet égard est commencé : le Centre Beaubourg, centre culturel récemment inauguré à Paris. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The consumer carnival : a critical appraisal
To consume has become more than an economic activity ; it is now a cultural trait of modern society. To paraphase Shakespeare, the author could proclaim : "to consume is to play-act, and the consumers are the actors". We live in a society where the dominant ideologies permeate every facet of daily life. To hold together this ideological cocoon the main cultural agents, such as publicity and the mass media, have mobilized the ressources of most if not all communication sciences : semiology, cybernetics etc.
Within this perspective, the author examines the dyad Art/Design and raises the question : is the art of marketing becoming the marketing of art ? The author describes the works of two artists, Jacques Caselman and Samuel Tore de Carvalho, and concludes by commenting on what he considers to be a prime example of the art market ; the Centre Beaubourg of Paris. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/comin_0382-7798_1977_num_2_2_1036 |