Titre | La justice dans les tourmentes politiques et sociales du premier XIXe siècle | |
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Auteur | Jean-Claude Farcy | |
Revue | Les cahiers de la justice | |
Numéro | no 2013/2 Juger par gros temps | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Juger par gros temps |
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Page | 15-26 | |
Résumé |
Pendant le premier XIXe siècle, alors que se succèdent troubles sociaux, insurrections et révolutions, la magistrature réprime sans excès de rigueur émeutes de subsistances et grèves ouvrières. Mais lorsque l'ordre social et le sort du pouvoir politique sont en jeu, la justice d'État l'emporte sur le droit et l'idéal de justice. Sous la Seconde République, bien que les magistrats soient en grande partie évincés des juridictions d'exception, ils contribuent à leur organisation et ne s'opposent pas aux violations du droit, pourtant évidentes lors du coup d'État bonapartiste de décembre 1851. L'habitus professionnel (culte de la loi et de l'ordre) de magistrats notables, associés au pouvoir politique et étroitement contrôlés par ce dernier, rend compte d'une telle situation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
During a sustained period of social unrest in the 19th century, the judiciary repressed riots and workers' strikes without too much zeal. But when social order and the fate of government were at stake, State justice took precedence over law and the ideal of justice. Under the Second Republic magistrates contributed to the organisation of these courts and to the investigation of cases. With a few rare exceptions they did not oppose violations of the law, although these violations were obvious during the Bonapartist coup d'état of December 1851. The professional habitus (cult of law and order) of notable magistrates, who worked alongside and were closely controlled by the government, gives an insight into this situation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLJ_1302_0015 |