Titre | Fin de vie en détention | |
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Auteur | Jean-Marie Delarue | |
Revue | Les cahiers de la justice | |
Numéro | no 2017/3 La fin de vie, qui en décide ? | |
Rubrique / Thématique | Chroniques |
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Page | 507-520 | |
Résumé |
On meurt en prison. Plus que dans la population générale. D'abord parce qu'on a envie d'y mourir. Les suicides sont nombreux ; les tentatives de suicide plus nombreuses encore. C'est là la mort « donnée ». Ensuite parce que la population - jeune - est en condition sanitaire moins satisfaisante, souffrant davantage de maladies graves, recourant moins que d'autres au système de soins. C'est la mort « reçue ». Les soins en prison (et en complémentarité de la prison) sont certes meilleurs qu'il y a trente ans. Mais la mort en prison demeure inséparable de la manière dont est définie la personne dans le système carcéral. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
People die in prison. More than in the general population. First of all because being there makes you want to die. Suicides are frequent in prison, and suicide attempts much more common. There, death is « given. » Second, because the population, young in age, is in less satisfactory health, and suffers more from serious illnesses, and has less recourse to the health care system than others. There, death is « received. » Prison care (and care provided synergetically with the prison) is certainly better than it was thirty years ago. But death in prison remains inseparable from the way persons within the prison system are defined. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLJ_1703_0507 |