Titre | Repealing Jordan's Rape Article 308 | |
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Auteur | Ibtesam Al-Atiyat | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 110, automne 2019 Jordanie : une stabilité de façade | |
Rubrique / Thématique | Dossier - Jordanie : une stabilité de façade |
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Page | 99-111 | |
Résumé |
La controverse entourant l'abrogation de l'article de loi
308 du Code pénal jordanien, également connu sous le
nom de loi sur le viol dans le mariage, en 2017 invite à
une évaluation critique de l'activisme des femmes dans
le Royaume. Les critiques qui ont exigé le maintien des
dispositions relatives au mariage prévues par la loi se sont
opposées aux femmes activistes, pour qui l'ancienne loi
violait les droits humains et récompensait les violeurs au
lieu de les punir. Pour eux, ces dispositions résolvaient
les problèmes de légitimité des enfants et réduisaient
surtout la menace de crimes d'honneur. Leurs objections
réduisent les revendications des militantes au sujet de
l'émancipation des femmes, en soulignant leur incapacité
à considérer que, du fait de l'abrogation plutôt que de
l'amendement, la situation de certaines femmes, en
particulier les plus pauvres, pourrait être pire. Cette
controverse a renouvelé la critique persistante du parti
pris de classe au sein du mouvement des femmes. Les
projets de libération inspirés par les intérêts des femmes
de la classe moyenne sont distincts et même opposés à
ceux des femmes de la classe ouvrière, ce qui en fait
une nouvelle occasion manquée pour la libération des
femmes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The controversy surrounding the repeal of law article 308
of Jordan's Penal Code, also known as marriage rape
law, in 2017 invites a critical assessment of women's
activism in the Kingdom. Women's activists, to whom
the law was a violation of human rights and a reward
to rapists instead of punishment, were opposed by critics
who demanded the marriage provisions within the law
be retained. Such provision resolved children's legitimacy
problems, and above all reduced the threat of honor
killings. Their objections humble the women's activists'
claims to women's emancipation, by emphasizing their
failure to consider that as a result of repeal rather than
amendment, certain women, particularly the poorer, are
worse off. This controversy renewed the enduring critique
of class bias in the women's movement. Liberation
projects inspired by middle class women's interest are
distinct from and even opposed to those of working class
women, leading this campaign to be yet another missed
opportunity for women's liberation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_110_0099 |