Titre | Migrations post-soviétiques en Russie et affirmation de la Nation | |
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Auteur | Sophie Hohmann | |
Revue | Hérodote | |
Numéro | no 174, 3ème trimestre 2019 Migrations et nations | |
Page | 141-157 | |
Résumé |
La Russie est devenue, plus de deux
décennies après la fin de l'URSS, le deuxième
(en 2010) puis le quatrième pays d'immigration au monde (en stock) derrière les États-Unis, l'Arabie saoudite et l'Allemagne.
En 2017, le nombre de migrants internationaux sur le territoire russe s'élève à environ
12 millions de personnes, majoritairement originaires des anciennes républiques soviétiques
et plus spécifiquement d'Asie centrale. Plus
de 5 millions de personnes originaires d'Asie
centrale et du Caucase du Sud (Arménie et
Azerbaïdjan) auraient immigré en Fédération
de Russie, les principaux pays pourvoyeurs
de main-d'œuvre étant l'Ouzbékistan, le
Tadjikistan et le Kirghizstan. Les pays du
Sud Caucase sont également concernés mais
avec des rythmes différents. L'Ukraine est
devenue, depuis la crise de 2014 ainsi que le
conflit dans les régions séparatistes orientales,
un pays d'émigration dont la nature des flux
diffère des autres pays puisqu'il s'agit essentiellement de flux de réfugiés, en plus d'une
émigration de « compatriotes » soutenue par
les autorités russes. La question de l'immigration est très hétérogène et nécessite de
connaître, d'une part, les différents contextes
qui vont pousser des personnes à émigrer
vers un ailleurs plus prometteur, et, d'autre
part, les conditions qui font que ces situations
migratoires répondent en Russie à des besoins
réels et imposent une politique migratoire
composite. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
More than two decades after the dissolution of the USSR (Union of Soviet Socialist
Republics), Russia has become the second (in
2010), then the fourth country in the world
in terms of immigration (stock) behind the
United States, Saudi Arabia and Germany.
In the 2017, the number of international
migrants on the Russian territory reached
12 million people, mostly coming from the
former soviet republics and more specifically
from Central Asia. Over 5 million people
from Central Asia and North Caucasus
(Armenia and Azerbaijan) allegedly settled
in the Russian federation, the main working
force providers being Uzbekistan, Tajikistan
and Kirghizstan. The South Caucasus countries are also affected, but at different rates.
Since the 2014 crisis and the conflict in the
eastern separatist regions, Ukraine became
a country of emigration whose flows are
different from the other countries because it
is mostly made of refugees and of “compatriots” supported by Russian authorities. The
immigration debate is eclectic and requires to
understanding the different contexts leading
people to search for better places, and the
conditions that make these migrations respond to real needs for Russia who, in turn,
put composite migration policies into place. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HER_174_0141 |