Titre | Une puissance économique fragilisée | |
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Auteur | Christophe Strassel | |
Revue | Hérodote | |
Numéro | no 175, 4ème trimestre 2019 L'Allemagne, trente ans après | |
Page | 187-213 | |
Résumé |
La force économique de l'Allemagne est
l'un des principaux vecteurs de la puissance
de ce pays. Ce constat n'est pas seulement
vrai depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : il remonte en réalité à l'Allemagne
bismarckienne, période à laquelle le pays est
devenu le leader européen de la deuxième
révolution industrielle (moteur à combustion, électricité, chimie). Cette puissance
économique a permis à l'Allemagne de faire
prévaloir ses conceptions en matière de politique économique à l'ensemble de l'Union
européenne, de manière partagée avec la
France jusqu'en 1990, et de manière plus
hégémonique depuis. Les années récentes
voient toutefois les bases du modèle allemand se fragiliser : le Dieselgate remet
en cause la puissance de son industrie
automobile (13 % du PIB) qui n'a pas su
prendre le tournant du véhicule électrique,
sa dépendance aux exportations vers la
Chine lui fait subir brutalement la baisse
de la croissance chinoise et les entreprises
allemandes restent peu présentes dans le
numérique. L'Allemagne va devoir faire face
à un changement structurel profond de son
économie et pour cela abandonner certaines
de ses orientations de politique économique
les plus anciennes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Economic strength is one of the main
factors of German power since the end of the
19th century. At that time, Germany became
the European leader of the second industrial
revolution (combustion engine, electricity,
chemical products). It remained the strongest
European economy since then. This economic power enabled Germany to impose
its views in the European Union as regards
economic policy. During the first decades
after WW2, Germany shared this influence
with France, but it became more and more
hegemonic after the fall of the Berlin wall.
During the recent years, the German economy showed signs of fragility: the automotive industry (13 % of the German GDP) was
deeply impacted by the « Dieselgate » scandal and the decline of the Chinese economic
growth; besides, there are too few German
companies in the digital industries. Germany
needs now to re-think its economic model to
face these structural changes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HER_175_0187 |