Titre | Les organisations internationales et la crise yougoslave | |
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Auteur | Philippe Moreau Defarges | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 57, no 2, 1992 | |
Rubrique / Thématique | Vers un retour des guerres balkaniques ? Les Occidentaux face à la Yougoslavie |
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Page | 359-368 | |
Résumé |
Depuis l'été 1991, la crise yougoslave constitue l'un des tests majeurs de la capacité des organisations internationales à contribuer à l'instauration d'un nouvel ordre mondial. La Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe montre très vite ses limites : nécessité pour agir d'un consensus paneuropéen, absence de moyens d'intervention. La Communauté européenne, elle, met sur pied un mécanisme de règlement (Conférence de la paix, La Haye) mais souffre d'être enceinte où se heurtent les conceptions du nouvel ordre européen (divergences entre l'Allemagne, d'une part, et la France et la Grande-Bretagne, d'autre part, face à la disparition de l'Etat yougoslave). Finalement l'ONU, à son tour, est sollicitée, demeurant, jusqu'à présent, le seul instrument international en mesure d'assumer une mission de police, d'interposition entre belligérants. Mais il est clair que ces organisations ne peuvent se substituer aux protagonistes de la crise ; c'est à eux en définitive il revient de dégager une solution politique. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The Role of International Organisations in the Yugoslav Crisis, by Philippe Moreau Defarges
Since the Summer of 1991, the Yugoslav crisis has been a severe test of the ability of International Organisations to contribute towards the construction of a new world order. The Conference on Security and Cooperation in Europe quickly showed its limits resulting simply front the need for a pan-European consensus before action could be taken. The means for effective intervention were also lacking. The European Community set up a regulating mechanism (The Hague Peace Conference), but this suffers from differing conceptions on the part of Germany on the one hand and France and Britain on the other, of what the new European order should be and how to deal with the break up of Yugoslavia. Finally the UN was called in as the only international agency so far able to undertake the job of policing and intervening between belligerents. However it is clear that no organisation can act on behalf of the protagonists themselves — it is for them alone to find a political solution. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1992_num_57_2_4130 |