Titre | Une psychologie sans sujet | |
---|---|---|
Auteur | Véronique Servais | |
Revue | Cahiers d'anthropologie sociale | |
Numéro | no 18, 2019 Primates | |
Page | 25-36 | |
Résumé |
Le texte reprend très brièvement l'histoire conjointe de la naissance de la psychologie scientifique et de l'éthologie animale, devenue biologie du comportement, pour montrer que ces deux disciplines, bien que différentes, ont convergé dans l'absence de prise en compte de la subjectivité animale. Revenant à Buytendijk, il interroge ensuite la notion de subjectivité animale telle qu'elle est présente chez cet auteur ainsi que chez différents éthologues d'inspiration phénoménologique, pour conclure sur le fait que le sujet éthologique est toujours un sujet situé. À partir de là, il devient évident que la naturalisation du primate l'éloigne, forcément, de sa nature. En guise de conclusion, l'auteur cherche à envisager, à la suite de Kinji Imanishi, quelles pourraient être les conséquences concrètes de l'introduction de la subjectivité dans l'éthologie contemporaine. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
The paper first offers a brief summary of the birth of animal psychology and ethology (which has become behavioural biology) to show that, despite their differences, both disciplines converge in their rejection of animal subjectivity. Turning to the work of Buytendijk, it then examines the notion of animal subjectivity as it is used by that author, as well as others inspired by phenomenology, to conclude that an ethological subject is always a situated subject. The paper discusses the consequences of this conclusion in relation to the nature/culture debate and questions the « true nature » of primates in this perspective. Finally, following Kinji Imanishi, the author imagines how contemporary ethology would be different if animals were considered as subjects. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CAS_018_0025 (accès réservé) |