Titre | “The School Will Not Forget”: Remembering the First and Second World Wars in British Public Schools (1918-2018) | |
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Auteur | Clémence Pillot | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Vol. 72, no 3, juillet-septembre 2019 Jeunes chercheurs | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 309-323 | |
Résumé |
Cet article porte sur la mémoire de la première et de la seconde guerre mondiale dans les public schools britanniques où le taux de mortalité des anciens élèves fut respectivement de 18 % — comparé à 11 % à l'échelle nationale — et 13,4 % lors du premier et deuxième conflit mondial. Il suggère qu'en lien notamment avec la Grande Guerre, les commémorations ont été l'occasion pour les écoles de produire de nouveaux discours sur les notions de service et d'engagement. L'article met en lumière les processus institutionnels de mémoire observables dans les public schools qui prirent elles-mêmes soin de conserver le souvenir de leurs très nombreux anciens élèves morts au combat. L'article étudie également la façon dont s'infléchit le discours des écoles sur le conflit armé au cours du vingtième siècle, s'éloignant progressivement des idéaux de masculinité chrétienne et de préparation militaire. Il revient enfin sur les commémorations de la Grande Guerre et les projets liés aux centenaire, recourant aux nouvelles technologies afin d'associer un public plus large, et s'appuyant sur des références variées allant du poème « Le Soldat » de Rupert Brooke au film Ah Dieu ! que la guerre est jolie de Richard Attenborough pour produire un discours contemporain nuancé sur la guerre. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper discusses the memory of the First and Second World Wars in British public schools where officer fatality rates reached 18%—as opposed to 11% nationally—and 13.4% in the first and second conflicts respectively. It suggests that, partly as a result of the Great War, commemorations were an occasion for public schools to articulate new discourse on service and fighting. The paper sheds light on the corporate forms of remembrance chosen by public schools seeing to it that the memory of servicemen killed in action was kept by the institutions they had just attended. It also considers the way public schools' discourse on war was sometimes reassessed and nuanced in the twentieth century, progressively moving away from traditional ideals of Muscular Christianity and military preparedness. It finally focuses on contemporary commemorations of the Great War as public schools engaged with their own centenary projects, resorting to digital formats accessible to the general public and offering balanced overviews of the war with references ranging from Rupert Brooke's “The Soldier” to Richard Attenborough's Oh! What a Lovely War. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_723_0309 (accès réservé) |