Titre | Hugh MacDiarmid : la poésie du « révolté métaphysique » | |
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Auteur | Béatrice Duchateau | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Vol. 72, no 3, juillet-septembre 2019 Jeunes chercheurs | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 354-368 | |
Résumé |
Le poète moderniste Hugh MacDiarmid est connu principalement pour ses poèmes expérimentaux en scots et pour son engagement politique au milieu du xxe siècle. Son œuvre et sa pensée ne sont pas souvent reliées à la question du religieux ou du divin. Athée déclaré, le poète écossais ne faisait pourtant que parler de Dieu dans ses poèmes. Ces derniers, tiraillés entre regrets et colère face à la mort de Dieu, et encore empreints d'une métaphysique judéo-chrétienne, matérialisent le nihilisme incomplet théorisé par Nietzsche dans le Gai Savoir (1882). Cet article se propose d'aborder l'œuvre dans sa confrontation directe avec le divin et avec les concepts qui lui sont généralement associés. Cette confrontation, souvent de nature lexicale, prend également la forme de poèmes-catalogues qui aspirent à l'immanence d'un infini déthéologisé, mettent à mal la perfection divine, et révèlent qu'une forme poétique peut s'inventer comme le lieu même d'une révolte métaphysique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The work of the modernist poet Hugh Mac Diarmid, famous for his Scots poems and his political commitment of the mid-20th century, is rarely ever considered in relation to the religious or the divine. Although a declared atheist, the Scottish poet nonetheless kept talking about God in his poems, lamenting God's death in verse combining regret and anger. His poems, still heavily suffused with Judaeo-Christian metaphysics, voice the type of incomplete nihilism theorised by Nietzsche in The Gay Science (1882). This article explores the ways MacDiarmid's poetry directly confronts the divine and the concepts usually associated with it. This confrontation may be expressed in lexical forms, or take the shape of poetic catalogues which seek to render the immanence of a detheologised infinite, to challenge godly perfection, and to reveal that poetic form can become the very place for metaphysical rebellion to materialise. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_723_0354 (accès réservé) |