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Titre Efficacité matérielle et performance écologique des territoires : analyse croisée de 67 métabolismes
Auteur Guilherme Iablonovski, Sabine Bognon
Mir@bel Revue Flux
Numéro no 116-117, 2019/2-3 Transition ou consolidation du régime dominant : le métabolisme urbain en question
Page 6-25
Résumé En tant qu'espace de concentration d'activités et de populations, la ville peut être définie comme un lieu d'économie d'échelles. Les territoires urbains sont en outre enjoints à un développement urbain durable par un grand nombre de bonnes pratiques d'aménagement de l'espace, parmi lesquelles la densification (plutôt que l'étalement). De ce fait, la ville durable qui adviendrait après une transition socio-écologique pourrait être définie comme un haut lieu de performance écologique.L'International Resource Panel du Programme des Nations Unies pour l'Environnement publie pourtant un rapport relativisant cette efficience matérielle et cette performance écologique mais mobilise le métabolisme territorial comme un outil permettant de rendre compte des actions à mener pour y parvenir.La littérature scientifique produit des études et un grand nombre de propositions, non consolidées, quant aux facteurs qui lient les pratiques de consommation des ressources à la performance écologique des territoires. Cet article cherche à confronter certains principes qui ont fondé la notion de ville durable aux diagnostics qu'il est possible de dresser avec les études de métabolismes territoriaux déjà menées. Il s'agit donc de mettre en regard, d'une part, la matérialisation des paradigmes de cette durabilité attendue, et d'autre part, la performance écologique des territoires mesurée par les indicateurs de leur métabolisme. Ces comparaisons permettent de mettre en avant des récurrences, des aberrations, des logiques contextuelles ou des formes d'universalité, en considérant les divers contextes analysés de manière inductive.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais As concentrations of populations and their activities, cities are places where economies of scale manifest themselves to a high degree. Urban territories are also subject to many “best practice” planning strategies (including densification, as opposed to sprawl) in order to attain sustainable development. Following a socio-ecological transition, cities could therefore be defined as places of high ecological performance.Nonetheless, the UNEP's International Resource Panel recently published a report that relativizes material efficiency and ecological performance, but presents territorial metabolism as a tool that identifies the paths to follow and the actions to take in order to attain such goals.The scientific literature concerning territorial metabolism has produced an ever-expanding number of non-consolidated propositions on the factors that link resource consumption practices and territorial ecological performance. This paper seeks to confront the principles that serve as the foundation to the notion of sustainable cities with the diagnoses that have been conducted within territorial metabolism studies. It is a question of putting in perspective, on the one hand, the materialization of policies linked to sustainable urban development, and on the other hand, the ecological performance of territories, as measured by their metabolism indicators. These comparisons allow the visualization of recurrences, aberrations, contextual logics and forms of universality, considering the contexts that were inductively analyzed.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=FLUX1_116_0006