Titre | Le son du silence | |
---|---|---|
Auteur | Yann Andruétan | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 39, 2018/3 Dire | |
Rubrique / Thématique | Pour nourrir le débat |
|
Page | 165-170 | |
Résumé |
Le trauma psychologique semble avoir gagné le douteux privilège d'être la maladie psychique du début du XXIe siècle. Dès qu'un événement grave se produit, les « psys » sont convoqués afin de limiter ou même empêcher les effets du trauma. Si la reconnaissance des blessures psychiques est un immense progrès à la fois dans le monde civil et le monde militaire, il faut toutefois s'interroger sur la focalisation excessive sur le trauma, qui sert de réponse pratique et écarte d'autres modalités de réponse à l'événement. Il ne s'agit donc pas de nier la souffrance des malades, mais plutôt d'examiner les usages sociaux du psychotrauma. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Psychological trauma seems to have earned the dubious privilege of being the mental sickness of the beginning of the 21st century. As soon as a serious event occurs, the “psys” are called upon to limit or even prevent the effects of traumatic stress. Although the recognition of psychological wounds is an immense progress, both in the civilian and military worlds, we can legitimately question the excessive focus on trauma, which serves as a practical response and eliminates other methods of responding to the event. The need here is not to deny the sickness of patients but to examine the social uses of psychological trauma. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_039_0165 |