Titre | Les mémoires de la captivité | |
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Auteur | Évelyne Gayme | |
Revue | Inflexions | |
Numéro | no 40, 2019/1 Patrimoine et identité | |
Rubrique / Thématique | Pour nourrir le débat |
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Page | 175-182 | |
Résumé |
La mémoire de la captivité a évolué tout au long de la seconde partie du XXe siècle. D'abord mêlée à celle d'autres acteurs de la Seconde Guerre mondiale, elle devient spécifique mais collective au début des années 1980, avant que, suivant le souhait des prisonniers, elle n'évolue en mémoire individuelle et familiale. C'est au moment où on la voit le moins parce qu'elle devient familiale que cette mémoire se diffuse le plus, ressurgissant à partir des années 2000 sous forme de livres, de spectacles, de bandes dessinées ou de documentaires. En rendant hommage à leurs aïeux, les descendants des prisonniers de guerre s'inscrivent dans un courant littéraire et historique fécond en ce début de XXIe siècle. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The memory of captivity evolved over the second part of the 20th century. Initially bundled together with the memory of the other actors of the Second World War, it became specific, but still collective, at the end of the 1980s, before, in response to the wishes of the prisoners, it evolved into individual and family memory. This memory started becoming more widely diffused at the exact moment that it became less visible, because it had become rooted in the family, with the result that from the early 2000s onwards it resurfaced in the form of books, shows, graphic novels and documentaries. By paying tribute to their ancestors, the descendants of prisoners-of-war are part of a fertile literary and historic current in these early days of the 21st century. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INFLE_040_0175 |