Titre | Les réunions de « dames » du Club psychologique du Gros Caillou | |
---|---|---|
Auteur | Florent Serina | |
Revue | Revue d'histoire des sciences humaines | |
Numéro | no 35, 2019 Carrières de femmes | |
Rubrique / Thématique | Varia |
|
Page | 217-232 | |
Résumé |
Au milieu des années 1920 un club dédié à l'étude collective des théories du psychiatre suisse Carl G. Jung vit le jour à Paris, à l'initiative de l'une de ses disciples bâloises. Quand bien même ce groupe de patients et d'amateurs était mixte, les femmes, animées par des idéaux mêlant aspirations spirituelles et féministes, n'en constituaient pas moins la colonne vertébrale. En éclairant à travers le club dit du Gros Caillou un pan inexploré de l'histoire socio-culturelle de la psychologie de l'inconscient dans la France de l'entre-deux-guerres, cette enquête nourrie d'archives encore inédites met en relief un modèle de féminité contrastant avec les représentations généralement associées aux théories psychanalytiques freudiennes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
In the mid-1920s, a circle devoted to the group study of the theories of the Swiss psychiatrist Carl G. Jung was founded in Paris, on the initiative of one of his women disciples from Basel. Although this Psychological Club of patients and amateur scientists was mixed, women, inspired by ideals that combined spiritual and feminist objectives, constituted the group's core. The Club psychologique du Gros Caillou gives us access to an unexplored area of socio-cultural history concerning the psychology of the unconscious, in inter-war France, and, incorporating unpublished archives, highlights a model of femininity that contrasts with the representations generally associated with Freudian psychoanalytic theories. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | http://journals.openedition.org/rhsh/4262 |