Titre | « Et la nuit noire de l'esclavage tomba sur moi... » Réflexions conclusives | |
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Auteur | Denis Salas | |
Revue | Les cahiers de la justice | |
Numéro | no 2, 2020/2 Les nouveaux visages de l'esclavage | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Les nouveaux visages de l'esclavage |
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Page | 289-295 | |
Résumé |
Les abolitions de l'esclavage au XIXe siècle n'ont pas supprimé des pratiques esclavagistes. La scène juridique nationale et internationale témoigne d'un effort pour construire une intolérance universelle à l'égard de ces pratiques que la mondialisation a accentuées. En revanche, la scène judiciaire avance bien plus sporadiquement tant les pratiques culturelles diffuses masquent les formes d'exploitation des êtres humains par le crime organisé. C'est à condition de soutenir les témoignages des victimes et de travailler sur des situations locales au plus près des relations de dépendance que l'on dissipera « la nuit noire de l'esclavage ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The abolition of slavery in the nineteenth century did not abolish slavery practices. The national and international legal scene bears witness to an effort to build universal intolerance towards these practices, which globalization has accentuated. On the other hand, the judicial scene is advancing much more sporadically, as diffuse cultural practices mask forms of exploitation of human beings by organized crime. The "dark night of slavery" can be dissipated only if we support the testimony of victims and work on local situations as close as possible to relationships of dependence. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLJ_2002_0289 |