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Titre « Le moins mauvais des mondes »
Auteur François Ost
Mir@bel Revue Les cahiers de la justice
Numéro no 2, 2020/2 Les nouveaux visages de l'esclavage
Rubrique / Thématique
Varia
Page 343-360
Résumé Faire du droit en racontant des histoires, tel est le pari de l'auteur, entamé dans son ouvrage Si le droit m'était conté (Dalloz, 2019) : la littérature comme voie de droit, le droit mis en récit. Des juristes qui prennent la plume, racontent le droit, et s'interrogent sur sa nature, ses fonctions, ses valeurs. Pari d'autant mieux venu lorsque l'actualité bouscule les limites du pensable. Quel droit en période d'exception ?, c'est la question que pose ce conte. Au Royaume de Nimportou, les conseillers de Rex croient pouvoir s'en passer, au nom de l'urgence et de la nécessité. Tous les registres normatifs sont mobilisés - économique, technique, ludique, médical, religieux - sauf le juridique... jusqu'au jour où Marianne, la fille du Roi, se rebelle. Se pourrait-il que le droit ?...
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Making law by telling stories, such is the author's gamble, begun in his book Si le droit m'était conté (Dalloz, 2019) : literature as a way of law, law as a narrative. Lawyers who take up the pen, tell the law, and question its nature, its functions and its values. A gamble all the more appropriate when current events push the limits of what is conceivable. What law in times of exception ? is the question this tale asks. In the Kingdom of Nimportou, Rex's advisors believe they can do without it, in the name of urgency and necessity. All normative registers are mobilized - economic, technical, recreational, medical, religious - except the legal one... until the day when Marianne, the King's daughter, rebels. Could it be that the law?...
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLJ_2002_0343